
Palmer Luckey, 21 ans, est le fondateur de la start-up Oculus VR, rachetée en mars dernier par Facebook. Autodidacte, il n’a jamais étudié les nouvelles technologies. Avec son Oculus Rift, le casque de réalité virtuelle
en plein développement, il mise sur un point important dans le monde du jeu vidéo : l’immersion totale des joueurs.
Une expérience que la nouvelle génération attendait selon lui, et qui répond à des mouvements beaucoup plus intuitifs qui sont ceux du corps humain. Un moyen d’intéresser également les personnes moins à l’aise avec les jeux vidéos tels que nous les concevons actuellement. S’il est question de compatibilité avec les PCs, il est aussi question d’adapter l’Oculus Rift aux Androids. « Ce sont toutes deux des plateformes relativement ouvertes », explique-t-il.
Après le battement médiatique autour des Google Glass, l’arrivée de l’Oculus Rift pourrait paraître obsolète. Pour Palmer Luckey, il n’en est rien ; tous deux répondent à des besoins différents. « L’objectif du Rift est de bloquer le monde réel et de nous immerger dans un monde virtuel. Le but des Google Glass est d’intégrer des morceaux du monde virtuel dans le monde réel. » Deux objectifs incompatibles ? Pas véritablement, mais la question ne se poserait pas pour le moment. Ce sont donc deux technologies clairement distinctes, d’autant plus que l’Oculus Rift est destiné avant tout aux jeux vidéos.
Du point de vue du design, celui de l’Oculus Rift devrait également changer d’ici sa commercialisation, prévue pour fin 2014, au profit d’un modèle « plus petit » et « plus confortable » pour les usagers. En espérant, bien entendu, que le travail ne soit pas retardé par l’attaque en justice de Zenimax envers Oculus VR, accusé de vol de secrets commerciaux. Des accusations fortement réfutées par les principaux intéressés.
Source : Interview de Palmer Luckey
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire